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Soutenues par le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, les maisons de naissance sont des structures au sein desquelles les femmes enceintes ont la possibilité de bénéficier d’un accompagnement global, qui associe une femme et une sage-femme. Lancée en 2015, leur expérimentation doit s’achever en 2020 mais leur pérennisation est aujourd’hui compromise.
A ce jour, il existe 8 maisons de naissance qui offrent une pleine satisfaction aux usagers mais peinent à répondre à toutes les demandes, démontrant bien qu’elles représentent une diversification de l’offre de soins périnatale attendue par la population. En effet, la surmédicalisation et la prise en charge souvent standardisée proposée dans certaines maternités ne correspondent pas au projet de naissance et à la personnalisation attendus par de nombreuses femmes.
Malgré l’intérêt de voir les maisons de naissance se généraliser, le flou qui entoure la fin de leur expérimentation semble compromettre cette issue. En effet, l’évaluation de l’expérimentation que le Gouvernement devait adresser au Parlement un an avant la fin de celle-ci – soit le 23 novembre 2020 – n’a toujours pas été réalisée.
Pourtant, ces structures font leur preuve : au-delà de l’adhésion des parents, un groupe de recherche sous la responsabilité d’Anne Chantry, sage-femme et chercheure à l’Inserm, a réalisé une étude venant démontrer la qualité des soins prodigués en maisons de naissance en France. Cette étude sera présentée le vendredi 29 novembre à 12h au Sénat.
Le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, qui défend depuis des années l’ouverture des maisons de naissance, réitère plus que jamais son soutien à leur généralisation, convaincu de leur intérêt pour la prise en charge et le respect du choix des femmes.