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Après les premiers pas vers l’intégration universitaire, portée par les étudiants et la profession, et au jour où ce dossier implique l’ensemble des représentations professionnelles, nous nous félicitons des annonces encourageantes énoncées lors de l’installation du comité de suivi du processus d’universitarisation des formations paramédicales et de maïeutique ce mercredi 14 mars.
A travers la promotion d’un accès équitable aux droits et services universitaires et à l’ensemble des services des CROUS, ce rapport propose des solutions afin de pallier activement à une véritable inégalité sociale dont souffrent les étudiants. Engager ces formations dans l’interprofessionnalité au plus près des territoires et développer les innovations pédagogiques sont des gages d’amélioration de l’enseignement, et donc des qualifications professionnelles, qu’il est important d’encourager.
Les organisations professionnelles et étudiante de sages-femmes, soucieuses de voir aboutir une intégration universitaire prévue dans la loi depuis 2009, resteront cependant attentives sur plusieurs points : le financement, qui doit garantir l’autonomie pédagogique et financière de la formation en maïeutique ; les structures d’intégration qui pourront se décliner sous plusieurs formes mais devront garantir ce principe d’autonomie tout en permettant la recherche clinique ; enfin, le statut des enseignants, qui doit être clarifié.
C’est pourquoi nous nous réjouissons des annonces concernant l’ouverture d’une voie de qualification pour les enseignants-chercheurs en maïeutique envisagée dès 2019, qui permettra notamment d’articuler les activités cliniques, d’enseignement et de recherche. A l’heure où la santé des femmes et des nouveau-nés est affichée comme une priorité, nous réaffirmons la nécessité de permettre à la recherche en maïeutique de répondre à cet impératif, et nous y serons vigilants.
Le processus d’intégration universitaire des formations paramédicales et de maïeutique, en offrant une égalité entre étudiants, en décloisonnant les formations en santé et en envisageant un développement de la recherche, constitue un enjeu majeur pour notre système de santé. Ce processus doit permettre, pour la profession de sage-femme, une évolution de sa formation en cohérence avec les politiques ministérielles en matière de santé des femmes, des enfants et des familles.