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A l’automne 2020, dans le cadre du PLFSS, l’Ordre des sages-femmes avait plaidé en faveur de cette disposition, estimant que le coût de la contraception était un frein majeur à son recours pour les 18-25 ans.
Si les sages-femmes ont permis d’élargir l’offre de soins en pouvant proposer des consultations de suivi gynécologique et prescrire la contraception depuis 2009, son coût représente un obstacle important. En effet, une étude de la LMDE démontrait que 52% des étudiantes n’avait pas eu de suivi gynécologique dans l’année en raison d’un manque de moyens et que 12% d’entre elles n’avaient eu aucun suivi gynécologique entre 20 et 23 ans.
Pour que cette mesure soit pleinement efficace, elle doit concerner l’ensemble des moyens de contraception mais également la contraception d’urgence, qui n’est aujourd’hui gratuite que pour les mineures et pour les majeurs dans les établissements scolaires et universitaires.
Par ailleurs, afin de mieux sensibiliser la population à la santé sexuelle et à la contraception, le Conseil national rappelle sa proposition portant sur la création d’une consultation sexuelle longue pour tous les adolescents de 15 à 18 ans. L’universalité de cette consultation permettra de mieux protéger les jeunes et d’impliquer davantage les hommes, qui sont aujourd’hui trop éloignés de ces problématiques.