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Dans le cadre de la Journée mondiale de dépénalisation de l’avortement, le 28 septembre, Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a rencontré les représentantes du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes. Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur plusieurs sujets relatifs à l’égalité femmes-hommes, et au rôle majeur exercé par les sages-femmes en matière de prévention auprès des femmes.
Depuis la loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé, les sages-femmes peuvent prescrire et pratiquer l’IVG médicamenteuse. Cette extension de leurs compétences médicales permet de renforcer le droit des femmes à des services de santé sexuelle et génésique sur l’ensemble du territoire. Marlène Schiappa, Secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, a souhaité échanger avec le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes sur ce sujet, et plus largement sur les problématiques intéressant les sages-femmes, « profession féminisée et parfois méconnue », a-t-elle affirmé.
L’Ordre a profité de cette visite ministérielle, une première, pour remettre à Marlène Schiappa son Livre blanc, présenté aux candidats à l’élection présidentielle au cours du premier trimestre 2017, et qui formule 12 propositions visant à améliorer la santé des femmes. Plusieurs de ces propositions ont retenu l’attention de Marlène Schiappa, notamment la mise en œuvre des premiers Etats généraux de la santé génésique des femmes, ainsi que les propositions visant à instaurer une consultation de prévention et d’éducation à la vie affective et sexuelle grâce à l’intervention des sages-femmes dans les collèges et lycées.
L’Ordre des sages-femmes a tenu à saluer de nouveau l’annonce de Marlène Schiappa de commander un rapport sur les violences gynécologiques et obstétricales. Evoquant son audition avec le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, le 14 septembre dernier, l’Ordre a rappelé l’importance et la nécessité d’élaborer ce rapport. Il doit constituer une opportunité d’associer les usagers et tous les professionnels de santé afin de proposer une définition des violences gynécologiques et obstétricales, identifier des axes d’amélioration et donner ainsi aux femmes la place centrale qui leur est due lors de leur grossesse et de leur accouchement.
Enfin, et alors que la lutte contre les violences au sein du couple constitue l’une des priorités de l’action politique de Marlène Schiappa, le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes a réaffirmé son engagement aux côtés du Gouvernement dans la lutte contre les violences faites aux femmes. L’Ordre s’est en effet particulièrement impliqué dans les travaux de la MIPROF depuis sa création en janvier 2013. Ces actions se sont concrétisées par la mise en place d’un groupe de travail « sages-femmes » sur les violences faites aux femmes et l’instauration de formations au sein des écoles de sages-femmes visant à assurer une prise en charge efficace des femmes victimes de violences.