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Le 21 février, le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes a été reçu par Madame Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la Santé, une occasion d’aborder la politique du Gouvernement en matière de santé et la façon dont les sages-femmes s’y inscrivent.
Lors de cette rencontre, Anne-Marie Curat, Présidente du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, accompagnée d’Isabelle Derrendinger, Secrétaire Générale de l’instance, a pu rappeler le rôle primordial joué par les sages-femmes et leurs missions croissantes en termes de prévention, qui correspondent précisément aux orientations actuelles des pouvoirs publics (lutte contre les addictions, vaccination…).
Les compétences des sages-femmes relatives au suivi gynécologique et à la contraception ont également été abordées, une occasion pour le Conseil national de rappeler certaines propositions phares issues de son Livre blanc telles que l’instauration d’une consultation dédiée à la santé sexuelle et à la prévention des addictions chez les adolescents ou encore la facilitation de la participation des sages-femmes dans les lycées et les collèges à l’éducation à la vie affective et sexuelle.
Le Conseil national a également abordé le thème de la périnatalité, soulignant la nécessité de repenser notre modèle actuel, une conviction étayée par les résultats de l’Enquête périnatale 2016, la recommandation de bonne pratique sur l’accouchement normal de la HAS, les dernières recommandations de l’OMS sur ce même thème mais également par la préoccupation croissante des femmes enceintes quant à leurs conditions d’accompagnement et d’accouchement.
Ce même jour, Anne-Marie Curat a également rencontré Monsieur Jérôme Salomon, Directeur Général de la Santé, et a également pu lui exposer les différents axes de travail entrepris par l’Ordre mais également l’importance d’assurer une meilleure visibilité à la profession.
Celui-ci a souligné le volontarisme et l’implication de la profession et a noté que les sages-femmes s’inscrivaient effectivement dans les politiques de santé actuelles au regard, notamment, de leur rôle croissant en matière de vaccination et de santé sexuelle.
Ces échanges ont permis de rappeler l’importance de la profession et ont ouvert plusieurs pistes de réflexion communes.