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Le 10 janvier 2017, le numerus clausus de maïeutique pour l’année universitaire 2017-2018 a été fixé à 1000 étudiants contre 1005 pour l’année précédente, un statu quo que regrette le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes.
En effet, alerté par de nombreux jeunes professionnels ayant des difficultés à trouver un emploi, l’Ordre avait conduit dès 2014 une première étude sur l’employabilité des sages-femmes qui avait alors révélé que les jeunes actifs étaient confrontés à une précarisation croissante.
Une nouvelle étude a été menée en 2016 afin de disposer de projections démographiques et a démontré que le nombre de sages-femmes, dont l’effectif a progressé de 70% au cours des vingt dernières années, va continuer à augmenter au cours des prochaines années, aggravant ainsi les difficultés d’accès à l’emploi de la profession.
Ce constat a amené le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes à proposer un ajustement du numerus clausus sur 5 ans avec une réduction d’environ 10% dès la rentrée 2017 afin de limiter la croissance excessive de la profession.
Pour Marie Josée Keller, Présidente du Conseil national de l’Ordre des sages-femmes, « notre recommandation n’a malheureusement pas été suivie d’effet. Toutefois, les conclusions de notre étude ont ouvert le débat et nous espérons que la question de l’évolution démographique de la profession fera l’objet d’une réflexion approfondie qui mènera peut-être à une diminution du numerus clausus en 2018. Il en va de l’avenir des jeunes sages-femmes et des futurs diplômés. »