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La supplémentation en vitamine D chez les nourrissons fait l’objet de préoccupations importantes :
1️⃣ Cas d’intoxication : Des hypercalcémies sévères et des néphrocalcinoses nécessitant des hospitalisations ont été rapportées. Ces cas sont associés à l’utilisation de compléments alimentaires très concentrés en vitamine D.
2️⃣ Utilisation inadaptée des compléments alimentaires : On observe une hausse de l’administration de compléments alimentaires plutôt que de médicaments spécifiques, parfois en raison de conseils inappropriés de professionnels de santé.
3️⃣ Réserves sur les excipients : Certains professionnels hésitent à prescrire la vitamine D médicamenteuse à cause de la présence d’excipients ou de perturbateurs endocriniens, bien que les données scientifiques ne confirment pas un lien direct avec des pathologies comme les pleurs inexpliqués du nourrisson.
Recommandations mises à jour :
La vitamine D doit être prescrite sous forme médicamenteuse, soumise à des contrôles stricts.
Les compléments alimentaires ne sont pas adaptés à cette supplémentation en raison des risques de surdosage (vitamine D et calcium) et de fausses routes chez l’enfant.
La formulation de certains médicaments, comme Adrigyl®, a évolué pour exclure des substances controversées (ebutylhydroxytoluène).
