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Le 2 février, la Haute Autorité de Santé a publié un avis sur le vaccin AstraZeneca dans lequel elle recommande que les sages-femmes puissent prescrire et administrer ce vaccin : « (…) en complément des acteurs habituels de la vaccination que sont les médecins et les infirmiers, la HAS préconise de permettre aux sages-femmes et aux pharmaciens d’officine déjà formés à la vaccination et ayant déclaré une telle activité (pour la grippe) de prescrire et de de réaliser la vaccination avec le vaccin AZD1222 et, dans tous lieux (lieux d’exercice, centres de vaccination, équipes mobiles, etc). »
Le 9 février, le Ministère des Affaires sociales et de la santé a fait savoir que la vaccination pour le vaccin AstraZeneca par les pharmaciens et les sages-femmes interviendrait dans un second temps, en fonction des approvisionnements en vaccins, lorsque la campagne pourra être élargie aux 50-64 ans sans comorbidité.
Aussi, à ce jour, sans la publication de textes réglementaires venant modifier le cadre actuel de la campagne vaccinale fixé par le décret du 25 décembre 2020, les sages-femmes ne sont toujours pas autorisées à prescrire ou administrer le vaccin AstraZeneca, ou tout autre vaccin contre la COVID-19.
Dans cet avis, la HAS évoque également la question de la vaccination des femmes enceintes :
« Pour le vaccin AZD1222 – comme pour les vaccins de Pfizer/BioNtech et de Moderna – faute de données sur la tolérance et sur l’efficacité au cours de la grossesse, la HAS souligne que l’utilisation de ce vaccin chez les femmes enceintes est à envisager uniquement dans les cas où le médecin et sa patiente estiment que les bénéfices potentiels semblent l’emporter sur les risques potentiels pour la mère et le fœtus. Il n’est pas conseillé de vacciner pendant l’allaitement. »
Pour rappel, le Conseil national avait demandé à plusieurs reprises aux pouvoirs publics la possibilité de déroger au champ de compétence traditionnel des sages-femmes afin de leur permettre de vacciner l’ensemble de la population.
Lorsque les textes réglementaires évolueront, le Conseil national ne manquera pas d’en informer la profession.