Recherche par mots clés
Recherche par mots clés
Le jeudi 25 novembre dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe AGIR, l’Assemblée nationale a voté en première lecture une proposition de loi visant à améliorer la formation de sages-femmes portée par la députée Annie Chapelier. Cette initiative d’Annie Chapelier avait été travaillée depuis de nombreux mois avec les instances de la profession. En octobre, la députée du Gard avait choisi de limiter son texte aux mesures concernant la formation et au changement de classification INSEE de la profession afin de donner une chance à cette PPL d’être adoptée avant la fin février date de la fin de la législature.
Cette proposition de loi développe 5 mesures :
• Une pleine intégration de la formation à la profession de sage-femme aux universités au plus tard en 2027.
• La création du statut de maître stage universitaire.
• L’allongement de la formation d’une année. Les nouvelles sages-femmes seraient désormais diplômées d’un doctorat en maïeutique après la soutenance d’une thèse d’exercice.
• Création d’un statut ad-hoc pour les maîtres de conférence et les professeurs en maïeutique afin de leur permettre de cumuler une pratique clinique avec l’enseignement et la recherche.
• Changement de classification INSEE sous deux ans de la profession.
Ce texte est une avancée majeure pour la profession et répond notamment aux attentes des étudiants. Le Conseil national reste toutefois mobilisé afin que ce texte soit également adopté dans les mêmes termes par le Sénat avant la fin de la mandature.